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JDR du Dr. Kaos • Voir le sujet - Le journal d'Akira.

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 Sujet du message: Le journal d'Akira.
MessagePublié: 25 Mar 2013, 21:38  
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1er juillet 1582 – Arrivée au village de Nakakoma (Kai).
Des gardes dépareillés bloquaient l'accès au village et demandaient un péage. Ils avaient des lances et une arquebuse défectueuse. Nous leur proposâmes de réparer l'arquebuse en échange du droit de passage. Ils nous remercièrent en nous indiquant où s'installer, dans une maison abandonnée. Mais j'y vis "des yeux brillants dans la pénombre" et je ne puis plus mettre les pieds dans cette bâtisse "hantée". 虎口を脱する (S'échapper de la gueule du tigre).
Pendant l'après-midi, nous préparâmes le spectacle. Akemi-san alla ameuter les paysans, tandis que Tarô-senpai prépara les meilleures brochettes que je n’eus jamais mangé. Le spectacle fut bon et les villageois content. Avec les nombreux poulets et sacs de riz reçus, nos réserves étaient à nouveau pleines.

2 juillet 1582 – Arrivée à Kaifu (Kai).

Nous partîmes le lendemain pour la capital de la province. Après avoir croisé de nombreux marchands et réfugiés qui faisaient route comme nous vers Kaifu, nous l’aperçûmes, majestueuse à flan de montagne. A peine arrivé dans la ville basse, nous nous sommes séparés. Pendant que je cherchais un endroit où nous installer, les autres rendait visite à l'un de nos contactes, Tanaka-sama.
Tanaka-sama leur confia la mission de récupérer l'argent que devait un influent samurai de la haute ville, à l'un des protégés de Tanaka-sama. Après un rapide repérage, ils parvinrent à s'approprier le saut de ce samurai, le neveu du traître, Seigneur de Kai. Travaillant toute la nuit, Matsuyama-senpai en fit une bonne copie. 石の上にも三年 (Rester trois ans assis sur une pierre finira par la réchauffer - Persévérance est gage de réussite).
Pendant ce temps, les autres se rendirent à un rendez-vous que leur adressa l'ancien réseau d'espionnes de Takeda Shingen. Ce fut donc avec les menaces des kunoichi que nous nous endormîmes tant bien que mal.

3 juillet 1582 – Nouvelle carrière.
Au matin, Matsuyama-senpai nous montra le sceau falsifié de Anayama Goemon, le neveu de Anayama Nobukimi. Allions-nous vraiment oser récupérer l'argent directement auprès de son intendant ? 犬も歩けば棒に当たる (Si un chien se met à marcher, il trouvera un bâton - Qui ne tente rien n'a rien). Mais comment allions-nous réagir face à la menace des kunoichi ? Akemi-san a été parlementer avec elles pour leur offrir la paix, avec en cadeau, le sceau. Mais elles voulurent en garanti, garder notre empoisonneuse. 骨折り損のくたびれもうけ (Gain de la fatigue d'une peine perdue - Avoir fourni un effort qui n'a servit à rien car il n'y a aucun résultat). Enfin... Tanaka-sama fut satisfait et apprenant notre intention de quitter Kaifu, il nous proposa de se rendre à Nagano, où il avait des contactes. Au passage, il nous confia deux caisses d'arquebuse à livrer discrètement à ses contacts. Ainsi commença notre carrière de contrebandier.


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MessagePublié: 08 Avr 2013, 19:48  
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Après des heures de route sans encombre, nous arrivâmes en début de soirée au village de Nagasaka. Situé à l'embranchement de deux vallées principales, nous espérions pouvoir gagner quelques pièces durant le spectacle. Malheureusement, le village était pratiquement désert. Les hommes avaient été raflés par des soldats venant de Suwa, et seuls les femmes et les enfants étaient encore là. Le spectacle se passa bien, mais ne rapporta pratiquement rien. 有るは,無いに勝る (Mieux vaut quelque chose que rien - C’est mieux que rien)

4 juillet 1582 – L'attaque nocturne des ronins

Peu avant l'aube, Tikio-san et Tarô-senpai réveillèrent le groupe. Des ronins étaient en train de prendre d'assaut les maisons du village. Nous décidâmes de nous défendre, et rapidement du groupe d'assaillants, il ne resta qu'une poignée d'hommes. Après un rapide interrogatoire, nous apprîmes qu'ils avaient été recrutés pour se rendre au sud. Contrairement à ces informations, notre butin fut plus conséquent, et nous laissâmes les femmes violées s'occuper des prisonniers. 出る杭は,打たれる (Le pieu qui dépasse se fait taper dessus – Le clou appelle le marteau).
Suite à cette attaque, nous décidâmes de prendre le chemin le plus emprunté, afin d'éviter les brigands. La route était cependant déserte et ce n'est qu'après un très long chemin que nous pravîmes enfin à Chino, le village du bout du lac Suwa, dans la province de Shinano (actuellement Nagano). Nous avions passé la frontière dans le plus parfait anonymat. Une patrouille de soldats nous arrêta, ils cherchaient des rebelles. Ce soir-là, nous étions trop fatigués pour faire un spectacle. 明日は,明日の風が吹く (Demain soufflera le vent de demain - Demain est un autre jour)

5 juillet 1582 – Au bord du Lac Suwa (Shinano)
Avant de partir pour Suwa, seule citée importante de ce côté du col, nous marchandâmes avec le seul marchand de ce village. Il avait franchi le col quelques jours auparavant et s'était fait sévèrement taxé par les soldats de Suwa. Nous décidâmes alors de reporter un peu notre départ afin d'améliorer le camouflage de notre précieuse cargaison. Ce ne fut donc que l'après-midi que nous partîmes pour Suwa. Comme prévu, les gardes fouillèrent nos chariots et nous taxèrent lourdement.

Arrivé à Suwa, nous nous installâmes dans la principale auberge. Après l'obtention d'une patente, nous fîmes de la publicité pour notre spectacle. Avant le spectacle, des soldats vinrent nous prévenir que le seigneur viendrait voir notre spectacle dans 3 jours, le temps de fabriquer une estrade. Visiblement, il aimait construire des bâtiments. En effet, les paysans raflés à Nagasaka étaient en train de reconstruire les défenses du château. Un de nos contacts nous renseigna sur la politique locale et nous apprîmes ainsi qu'une bande de rebelles persécutait les soldats, la guerre n'était peut-être pas terminée. Toutefois, la garnison forte de 5000 hommes ne craignait pas grand chose... à moins que nous n'intervenions. Après le spectacle, nous nous endormîmes en pensant au rendez-vous du lendemain, avec les rebelles. 嵐の前の静けさ (Le calme avant la tempête).


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 Sujet du message: Re: Le journal d'Akira.
MessagePublié: 17 Mai 2013, 17:51  
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6 juillet 1582 – Les rebelles
Ce jour-ci, nous avions rendez-vous avec les rebelles. 一期一会 (Une fois, une rencontre - Toute rencontre est importante, car elle est peut-être unique)
Tarô-senpai et Tikio-san se rendir au temple de Daikokuten, dieu de la richesse, pour rencontrer nos contacts. A leur retour, ils nous apprirent notre nouvelle mission. Aider la rébellion en empoisonnant le daimyo durant le spectacle. Les rebelles feraient pendant ce temps diversion en attaquant la zone en travaux du château. Ils avaient à ce propos besoin des talents d'artificier de Tikio-san.

Le reste de la journée fut calme et le spectacle du soir de bonne qualité. La visite au temple de Daikokuten avait porté ses fruits.

7 juillet 1582 – Les préparatifs de la guerre
Tarô-senpai et Tikio-san retournèrent au temple après avoir reçu une pièce marquée d'un rebelle. Il était donc temps de fabriquer les explosifs et les placer. Lorsqu'ils revinrent, ils étaient accompagnés de Ken-san, un ancien membre banni de notre clan. Selon les dires de Tarô-senpai, il était responsable de notre bannissement. Ils avaient déjà placer les explosifs sur les échafaudages. Des ouvriers alliés allumeraient les mèches pour faire diversion durant le spectacle de demain. La guerre était sur le point de redémarrer. Mais que faisais-je donc ici ? 羹に懲りて、膾を吹く (Habitué à sa soupe chaude, il souffle sur la salade de poisson cru - Chat échaudé craint l'eau froide)

8 juillet 1582 – Journée sanglante.
A la demande de Tarô-senpai, nous cachâmes les caisses d'arquebuses dans une réserve indiquée par Ken-san. Ce dernier se joignit à nous pour l'attaque du soir. En effet, notre plan reposait sur le fait que le daimyo mangerait les fabuleuses brochettes de Tarô-senpai. Le poison agissant après quelques heures nous ne serions pas soupçonné et la diversion déclenchée par les rebelles permettrait d'oublier notre présence et donc notre implication dans les événements.
Mais le spectacle de ce soir était le seul moyen d'approcher le daimyo et donc le seul moment pour l'assassiner. Si l'empoisonnement ratait, l'occasion ne se représenterait pas. Ken-san en tant qu'archer d'élite, fut désigner pour un tir à distance empoisonné, si les choses tournaient mal. 果報は,寝て待て (Attends la bonne nouvelle en dormant - Si tu as fait le maximum, tu n'as plus qu'à attendre tranquillement).

Le spectacle commença très bien et notre représentation fut brillante. Lorsque la première explosion donna le signal, le seigneur n'avait toujours pas mangé la moindre brochette empoisonnée. Le signal fut envoyé à l'archer qui toucha de sa flèche le daimyo. Le premier tir ne fut que l'effleurer, mais le second le toucha au bras et il s'effondra alors que sa garde rapprochée l'entourait pour faire rempart. Les explosions retentissaient au loin et les soldats se replièrent dans le château. Il était temps de partir. 後は,野となれ山となれ (Après, champ ou montagne qu'importe - Après nous le déluge)

Tarô-senpai et Tikio-san partirent au temple rejoindre les rebelles pour signaler notre victoire, pendant ce temps nous récupérâmes les arquebuses et nous dirigeâmes vers le col. Quelques minutes après avoir pris le chemin de la montagne, Ken-san nous intercepta et nous annonça que l'armée nous attendait sur le col, pour nous massacrer. Nous rebroussâmes donc chemin avant de croiser Tarô-senpai et Tikio-san. Le temple avait été pris d'assaut. Nous nous cachâmes dans la forêt et dormirent inconfortablement.

9 juillet 1582 – Le mystérieux Kenku.
Alors que Tarô-senpai maudissait la terre entière pour la mauvaise nuit qu'il avait passé, la pluie se mit à tomber. Nous pûmes revenir sur les événements d'hier soir. Ken-san nous raconta qu'après avoir décoché la flèche mortelle, il rejoignit les rebelles de la diversion. Ceux-ci avait été piégés et massacrés par l'armée. Il retrouva Takeo-san, le chef rebelle en train de se faire massacrer par un Kenku.
Tarô-senpai, Tikio-san et Ken-san allèrent enquêter sur cette trahison pendant que nous nous installions un peu mieux. Les choses se compliquaient.
Après enquête, le Kenku fut probablement un habile shinobi qui abusa Takeo-san avant de le trahir. La ville était en effervescence mais nous ne semblions par véritablement recherché. Malheureusement le col était fermé par le fils du daimyo qui avait reprise le pouvoir. Toutefois ravitailler 5000 hommes ne sera pas possible sans le col. Il suffisait donc d'attendre. 明日は,明日の風が吹く (Demain soufflera le vent de demain - Demain est un autre jour).
Ainsi passa une nouvelle nuit dans la forêt, pour le plus grand bonheur de Tarô-senpai.


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 Sujet du message: Re: Le journal d'Akira.
MessagePublié: 22 Mai 2013, 12:52  
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10 juillet 1582 – Suwa, son col et les nouvelles de l'ouest.
Tarô-senpai et Tikio-san se rendirent en ville pour savoir les dernières nouvelles. Ils apprirent qu'un lieutenant du daimyo faisait rébellion et bloquait le col pour faire pression sur le fils du daimyo. En effet, le col était le seul accès rapide vers le haut plateau fertile.
Pendant ce temps, Akemi-san croisa un marchand qui lui apprit qu'à l'ouest les choses bougeaient. Je décida de le rencontre et consignait ici les événements récents qu'il me révéla. Ceux-ci resteront certainement gravés dans l'histoire. 六十の手習い (Les exercices d'écriture d'un sexagénaire - On apprend à tout âge)
Oda Nobunaga avait été trahi fin juin par Akechi Mitsuhide. Nobunaga s'était suicidé au Honnô-ji après avoir tué le kôtaishi (prince héritier impérial). Fidèle à Nobunaga, Hashiba Hideyoshi fit rapidement la paix avec le Clan Môri pour affronter Mitsuhide à la bataille de Yamazaki, le 2 juillet. Mitsuhide fut tué et son règne ne dura que 13 jours. Hideyoshi s'autoproclama nouveau chef du clan Oda. Voici une nouvelle qui ne plaira pas à de nombreux généraux Oda, plus nobles que lui.
Pendant ce temps, craignant pour leur vie, Tokugawa Ieyasu et Anayama Nobukimi – le nouveau daimyo de la province de Kai, ce traître, ancien général des Takeda passé dans le camps ennemi avant les dernières batailles – fuirent Sakai.
Tokugawa Ieyasu, aidé par Hattori Hanzô, un shinobi du clan Iga, parvint à atteindre Mikawa pour lever ses troupes. Mais de son côté, Nobukimi fut assassiné par des ninjas fidèles aux Takeda, sur le chemin entre Sakai et Kaifu.
Maintenant que la province n'avait plus de chef, une nouvelle guerre se préparait. Je décidais donc de me taire et de ne pas en parler à mes camarades... car ils souhaiteraient certainement y participer. Et de toute façon, Tarô-senpai ne revint pas de la ville cette nuit.

11 juillet 1582 – L'annonce d'une mort qui libéra le col.
Le blocus fut rompu à l'annonce de la mort du « grand traître » et le gros des troupes repassèrent le col. 悪銭身につかず (Le mauvais argent ne reste pas longtemps chez son acquéreur - Bien mal acquis ne profite jamais)
De fait, il ne resta plus que les 1500 hommes du fils du daimyo. Maintenant qu'il n'y avait plus de dissension chez les soldats, nous serions activement recherchés et probablement repérés. Nous décidâmes donc d'emboîter le pas des troupes et de nous cacher dans leur arrière garde. Après avoir passé le col nous passâmes la nuit de l'autre côté.

12 juillet 1582 – Le château de Matsumoto
Le gros de l'armée partit vers l'ouest, tandis que 500 hommes restèrent au château de Matsumoto. Cette forteresse gardait la haute plaine fertile de la province de Shinano.
Est-ce que l'armée que nous quittâmes allait combattre Hashiba Hideyoshi ou tentait-elle de débusquer les shinobi qui avaient tué Nobukimi ? Peut-être le saurions nous un jour, mais pour l'heure, nous poursuivîmes vers la petite ville d'Azumino, où nous nous y reposâmes enfin, loin de tout ces soldats. 雨降って地固まる (Après la pluie, le sol devient ferme - Après la pluie, le beau temps)

13 juillet 1582 – La fureur d'Akemi-san

Cette longue fuite avait commencé à entamer nos réserves. Il était temps de faire un spectacle. La ville étant situé sur un point de passage important, nous pourrions facilement nous renflouer.
Akemi-san revint furieuse de sa tournée publicitaire. 女心と秋の空 (Le cœur des femmes et le ciel d'automne - Le cœur des femmes ressemble au ciel d'automne, car capricieux)
En effet, une kunoichi l'aborda, lui indiquant de venir contacter l'okâsan à la maison de thé. Ils auraient reconsidéré leur position à notre égard après les incidents de Suwa. Nous décidâmes de les faire patienter et le soir, le spectacle fut une réussite.

14 juillet 1582 – D'Azumino à Nagano en bâteau.

Nous nous rendîmes le matin dans la maison de thé. Pendant que Tarô-senpai et Tikio-san parlementaient, les autres montaient la garde. Un paix relative fut conclue et l'okâsan nous donna une lettre permettant de contacter n'importe quelle cellule de leur réseau. 明日の百より、今日の五十 (Plutôt cinquante aujourd’hui que cent demain - Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras)
Nous quittâmes la région en prennent un navire pour descendre la rivière vers Nagano.
Arrivé à Nagano le soir-même, nous décidâmes de rencontrer notre contact le plus rapidement possible afin de se débarrasser des arquebuses. C'est accompagné d'un prisonnier que Tarô-senpai et Tikio-san revirent de l’entrepôt. Il avait demandé à l'un de ses hommes nous suivre. 人の振り見てわが振り直せ (Corrige-toi en regardant les autres - Apprend la sagesse dans la sottise des autres)

15 juillet 1582 – Le temple bouddhiste et l'hibisu.
Après avoir procédé à l'échange et reçu les 5 koku du transport, Toga-sama nous proposa une nouvelle mission de haut vol. Nous devions voler le bouddha secret (hibitsu) du Zenkô-ji. Commettre le vol du siècle et narguer les bouddhistes... c'était trop beau. 一石二鳥 (Une pierre, deux oiseaux - Faire d'une pierre deux coups)

Nous passâmes donc le reste de notre journée au temple, à espionner les moines bouddhistes.
Il paraissait que l'hibisu était la première représentation de bouddha à parvenir sur Honshû. Après qu'il fut retrouvé ici, des copies furent produites et l'original devint secret. Même le grand prêtre n'avait pas le droit de le voir. La copie du Zenkô-ji n'était présentée au public que tous les 7 ans.
Deux sectes bouddhistes partageaient le temple. La principale était celle de Tendai, une vieille tradition bouddhique qui visait l'illumination en appliquant les préceptes du « sûtra du Lotus ». La seconde, plus récente, était la secte Jodo, qui croyait que l'illumination était impossible ici et qu'il fallait d'abord renaître dans « les terres pures de l'Ouest », cela étant garanti par la prononciation correcte du nembutsu.
Les moines passaient leur temps à prier et s'entrainer aux arts martiaux. Voler le bouddha ne serait pas facile.

16 juillet 1582 – Devenir moine bouddhiste
Pendant que nous montions le spectacle, Tarô-senpai se déguisa en moine pour les infiltrer.
Il passa la nuit dans le temple pour préparer la mission. 地獄で仏 (Un bouddha en enfer)
De notre côté, nous réalisâmes un très beau spectacle, mais sans les fabuleuses brochettes de Tarô-senpai, les recettes furent moins bonnes.

17 au 24 juillet 1582 – Préparatifs du grand coup.
Târo-senpai nous raconta sa journée monastique. Il était allé dans la salle qui contenait le bouddha secret et sa reproduction. Elle était gardée en permanence par des moines mais un accès par le toit semblait possible.
Nous commençâmes à préparer le matériel, les clous, les cordes, de quoi faire une diversion. Toga-sama nous fournit le matériel, et l’entraînement débuta. 果報は,寝て待て (Attends la bonne nouvelle en dormant - Si tu as fait le maximum, tu n'as plus qu'à attendre tranquillement)

25 juillet 1582 – Le casse du millénaire.
Dans l'après-midi, Akemi-san empoisonna le riz des moines avec un soporifique léger. Et en ce soir du 25 juillet, nous nous rendîmes tous sous la pluie battante au temple du Zenkô-ji. L'orage était une plaie et une bénédiction à la fois. Il couvrait nos bruits, mais rendait l’ascension du temple terriblement dangereuse. 思い立ったが吉日 (Le bon jour pour faire quelque chose, c'est le jour où on l'a décidé - N'attend pas pour faire ce que tu as décidé)
Pendant que les autres investissaient le temple, je restais en renfort avec Ken-san.
Lorsqu'ils ressortirent du temple, ce fut avec l'hibisu. La victoire était totale, mais pour conclure, Tikio-san insista pour détruire la cuisine par une belle explosion comme Tarô-senpai lui avait promis. Il fut nécessaire de l'assommer. La discrétion était de mise...


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